Qualité de l’air

Les composantes de la qualité de l’air sont nombreuses. Elles comprennent la ventilation, la température, l’humidité relative et les polluants atmosphériques. Les systèmes de ventilation utilisés pour contrôler la qualité de l’air peuvent être assurés par l’introduction de grandes quantités d’air (ventilation avec apport d’air neuf), ou à la source où les polluants sont générés (ventilation par aspiration à la source). Les exigences de ventilation pendant les travaux de construction, de rénovation et d’entretien d’immeubles sont également indispensables pour assurer la santé des salariés et des occupants, et peuvent nécessiter de l’équipement spécialisé pour atténuer les problèmes de qualité de l’air.

L’ACGIH publie chaque année une liste de substances pour lesquelles elle a fixé de nouvelles valeurs limites d’exposition ou mises à jour. Vous pouvez communiquer avec l’ACGIH pour obtenir la publication en vous rendant sur son site à l’adresse Home – ACGIH (en anglais seulement).

Vous devrez créer un profil, puis demander une version PDF des valeurs limites d’exposition et des indices biologiques d’exposition de 2016. Une fois votre profil créé, vous pouvez envoyer un courriel à l’adresse customerservice@acgih.org. Des frais de 25 $ US s’appliquent par copie ou par personne qui les utilise.

Oui, bien que les systèmes de ventilation mécanique soient préférables, la ventilation naturelle peut être acceptable si la concentration des polluants, la température ambiante et l’humidité relative n’atteignent pas des niveaux qui dépassent ceux que prévoit la norme ANSI/ASHRAE 62.1-2010 « Ventilation for Acceptable Indoor Air Quality » ou une norme qui assure une protection équivalente ou supérieure. Qualité de l’air

Lorsque de l’équipement mobile à moteur à combustion interne est utilisé à l’intérieur ou dans un lieu de travail clos :

  • le moteur doit être convenablement entretenu afin de réduire au minimum la concentration de polluants provenant de l’échappement;
  • le lieu de travail doit être évalué pour déterminer le risque d’exposition des salariés à des niveaux nocifs de polluants provenant de l’échappement;
  • une ventilation adéquate est nécessaire (Qualité de l’air);
  • l’équipement mobile est une source possible de monoxyde de carbone et peut présenter un risque d’exposition des salariés. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez les liens suivants : Danger : Monoxyde de carbone et Exposé sur la sécurité – Monoxyde de carbone.
  • Pour l’équipement mobile fabriqué après le 1eravril 2024 et normalement utilisé à l’intérieur :
    • Les chariots de levage industriels alimentés en essence, en propane ou en gaz naturel doivent être munis d’un dispositif antipollution qui comprend un système de régulation à contre-réaction du rapport air/essence et un convertisseur catalytique à trois voies ou d’autres mesures équivalentes.
    • Les chariots de levage industriels alimentés en essence diesel doivent être munis d’un épurateur ou d’un autre dispositif antipollution qui réduit l’émission des particules d’au moins 70 % d’après les résultats de tests effectués conformément à ce que prévoit la Mine Safety and Health Administration du ministère du Travail des États-Unis ou une norme qui assure une protection équivalente ou supérieure.

Pour obtenir de plus amples renseignements, voir : Chariots de levage industriels et Utilisation à l’intérieur de chariots élévateurs à fourche alimentés au propane.

Une « limite d’exposition professionnelle » s’entend :

  1. de la valeur limite d’exposition fixée par l’ACGIH et figurant dans sa publication intitulée 2016 Threshold Limit Values for Chemical Substances and Physical Agents and Biological Exposure Indices, à l’exception du sulfure de plomb, du formaldéhyde, du dioxyde de souffre, de l’hydrogène sulfuré, du dioxyde d’azote et de tout autre polluant pour lequel la Commission fixe une limite d’exposition;
  2. s’agissant du sulfure de plomb, d’une limite d’exposition de 0,15 mg/m3 – MPT;
  3. s’agissant du formaldéhyde, d’une limite d’exposition de 0,5 ppm – MPT et de 1,5 ppm – LECT;
  4. s’agissant du dioxyde de souffre, d’une limite d’exposition de 2 ppm (5,2 mg/m3) – MPT et de 5 ppm (13 mg/m3) – LECT;
  5. s’agissant de l’hydrogène sulfuré, d’une limite maximale d’exposition de 10 ppm (13,9 mg/m3);
  6. s’agissant du dioxyde d’azote, d’une limite d’exposition de 3 ppm (5,6 mg/m3) – MPT et de 5 ppm (9,4 mg/m3) – LECT;
  7. s’agissant de tout autre polluant pour lequel la Commission fixe une limite d’exposition, de celle qu’elle fixe.

Les valeurs limites d’exposition sont une marque déposée de l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH). Étant donné que le comité a recommandé des exceptions aux valeurs limites d’exposition de 2016 et 1997, le terme « valeur limite d’exposition » ne peut pas être utilisé légalement pour ces exceptions, d’où une nouvelle définition de « limite d’exposition professionnelle » qui remplace le besoin d’une définition de « valeur limite d’exposition ».

Consultez le document 2016 Threshold Limit Values for Chemical Substances and Physical Agents and Biological Exposure Indices pour voir si le niveau d’exposition à une substance à votre lieu de travail a changé.

Travail sécuritaire NB n’a pas encore fixé d’autres limites d’exposition. Si un polluant dangereux est décelé et qu’il n’existe pas de limite d’exposition professionnelle, Travail sécuritaire NB peut en fixer une. La nouvelle limite d’exposition professionnelle de ce polluant et les renseignements connexes seraient alors communiqués au public sur notre site Web.

Les normes de l’American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) qui sont citées dans le Règlement général 91-191 excluent les établissements de soins de santé. L’Association canadienne de normalisation (CSA) régit les exigences pour les établissements de soins de santé qui ont des exigences de ventilation plus strictes.

Un danger peut ne pas être facilement apparent parce que la substance n’est pas détectable au goût, à l’odorat ou à d’autres moyens (non dangereux), par exemple le monoxyde de carbone, le manque d’oxygène et le sulfure d’hydrogène pour certaines personnes. Cela comprend également les substances dont la limite d’exposition professionnelle est inférieure au seuil olfactif (les isocyanates par exemple).

Si le fait que l’équipement mobile à moteur se rende dans un lieu de travail clos fait partie du processus de travail, la disposition s’applique, même si la régularité est d’une fois par semaine, une fois par mois, etc. S’il s’agit d’une circonstance extraordinaire, comme une urgence ou une occasion unique, la disposition ne s’applique pas.

Souvent, les valeurs des limites d’exposition différentes applicables figurent sur la fiche de données de sécurité du produit. Si les renseignements ne peuvent être trouvés, vous pouvez vous reporter à une autre limite d’exposition acceptable telle que :

L’étendue de l’évaluation de l’aire de travail requise dépendra des circonstances de chaque lieu de travail. Dans la plupart des cas, il faudra mesurer régulièrement les polluants ou un indicateur de ceux-ci.

La mesure des niveaux de polluants peut ne pas être nécessaire dans les cas où les niveaux de polluants mesurés sont minimes, où un dispositif antipollution des émissions de gaz d’échappement a été prévu, un programme efficace d’entretien est en place et les taux de ventilation du lieu de travail sont adéquats. Si, à tout moment, l’évaluation du lieu de travail suggère que les salariés peuvent être exposés à des niveaux supérieurs à la limite d’exposition applicable, l’utilisation de l’équipement devrait être suspendue jusqu’à ce que des mesures de contrôle supplémentaires soient fournies.

Évaluation préliminaire
Dans la plupart des cas, une évaluation préliminaire visant à déterminer si l’équipement est approprié à l’usage devrait être effectuée avant qu’il ne soit mis en service. Une évaluation supplémentaire des polluants peut également être exigée, selon les résultats de l’évaluation préliminaire.

L’évaluation préliminaire devrait tenir compte de facteurs tels que :

  • Un autre type d’équipement plus sécuritaire est-il disponible?
  • Les gaz d’échappement du moteur peuvent-ils être évacués à l’extérieur?
  • Fréquence et mode de fonctionnement.
  • Type de carburant. Les moteurs à essence émettent généralement des niveaux plus élevés de monoxyde de carbone que les autres types de carburant, tandis que le propane et le diesel émettent des niveaux plus élevés de dioxyde d’azote. La qualité du carburant devrait également être prise en considération.
  • Taille du moteur. Les petits moteurs émettent généralement des niveaux proportionnellement plus élevés de monoxyde de carbone.
  • Niveaux de polluants dans les gaz d’échappement.
  • Types de dispositifs antipollution des émissions. Avec les dispositifs, on peut s’attendre à ce que les niveaux de polluants soient réduits de façon importante.
  • Taux de ventilation naturelle. Plus le volume de l’aire de travail est important, plus le taux de ventilation naturelle est élevé.
  • Taux de ventilation mécanique. Le manuel de ventilation industrielle de l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists, par exemple, stipule un débit de ventilation de 5 000 pi3/min par chariot élévateur; il en va de même pour les petits moteurs qui ne sont pas conçus pour fonctionner à l’intérieur.

Évaluation des polluants
Les prochains paragraphes contiennent des conseils sur les circonstances dans lesquelles une évaluation supplémentaire des polluants est nécessaire.

L’analyse initiale de l’air devrait être effectuée dans les conditions du lieu de travail qui devraient donner les niveaux d’exposition les plus élevés. Si les niveaux de polluants dans ces conditions « de pire scénario » sont bien dans les limites d’exposition applicables (conformes aux critères de faible niveau d’exposition décrits ci-dessous), des analyses supplémentaires de l’air ne seraient probablement pas nécessaires.

Les niveaux d’exposition sont définis comme suit :

  • « Faible exposition » désigne des niveaux d’exposition inférieurs à un dixième de la limite d’exposition correspondante.
  • « Exposition modérée » désigne des niveaux d’exposition allant d’un dixième à moins de la moitié de la limite d’exposition.
  • « Exposition élevée » désigne des niveaux d’exposition correspondant à la moitié ou plus de la limite d’exposition.

Essence / Propane / Gaz naturel
Pour les moteurs non munis de dispositifs antipollution, le monoxyde de carbone peut généralement être utilisé comme un bon indicateur des niveaux d’exposition globale. Cependant, même si les niveaux de monoxyde de carbone sont faibles, les niveaux d’exposition au dioxyde d’azote devront également être évalués, en particulier si le moteur est muni d’un convertisseur catalytique (qui réduit le monoxyde de carbone et les hydrocarbures).

Selon le niveau d’exposition, la fréquence suggérée pour l’évaluation des polluants atmosphériques est la suivante :

  • Faible exposition – Aucune analyse de l’air supplémentaire n’est nécessaire à condition que le programme d’entretien soit établi et mis en œuvre. Une réévaluation devrait être effectuée si les conditions d’exploitation changent.
  • Exposition modérée – La fréquence des analyses de l’air dépendra des niveaux d’exposition, des types de mesures de contrôle et de l’expérience du lieu de travail. Dans tous les cas, la réévaluation devrait être effectuée au moins tous les six mois.
  • Exposition élevée – Une surveillance continue des polluants préoccupants devrait être effectuée. Dans tous les cas, une surveillance au moins hebdomadaire est nécessaire.

Cas particuliers

  1. Patinoires intérieures – L’expérience a démontré que d’importants problèmes de qualité de l’air intérieur peuvent résulter de l’utilisation à l’intérieur de la machine à resurfaçage de la glace ainsi que du coupe-glace. Ces lieux de travail devraient être munis d’un équipement de surveillance continue du monoxyde de carbone et du dioxyde d’azote, et la surveillance devrait être effectuée à environ 1,8 m (6 pi) au-dessus du niveau de la glace. Des évaluations périodiques des niveaux de monoxyde de carbone et de dioxyde d’azote devraient également être effectuées dans d’autres zones de la patinoire qui ne sont pas desservies par des moniteurs en continu.
  2. Chantiers de construction – Les possibilités de ventilation pouvant être limitées sur les chantiers de construction, on devrait toujours envisager l’utilisation d’équipement mobile qui n’entraîne pas l’accumulation de polluants d’échappement dans les aires de travail closes. Lorsque cela n’est pas pratique, une surveillance continue du monoxyde de carbone doit être effectuée.
  3. Petits moteurs – Certain petit équipement portatif tel que les laveuses à pression, les scies à béton, les génératrices et les brunissoirs de plancher peuvent être à moteur à combustion interne. Avant d’utiliser un tel équipement à l’intérieur, l’employeur devrait s’assurer que l’équipement est conçu par le fabricant pour être utilisé à l’intérieur. Des décès sont survenus en raison de l’utilisation à l’intérieur d’équipement conçu uniquement pour être utilisé à l’extérieur. Si aucune autre option n’est pratique, le débit de ventilation devrait être d’au moins 5 000 pi3/min par moteur, ou l’échappement du moteur doit être ventilé directement à l’extérieur. Dans tous les cas, une surveillance continue du monoxyde de carbone sera nécessaire.

Diesel
Bien que l’évaluation de l’exposition des travailleurs aux polluants produits par les moteurs diesel tende à être plus difficile qu’avec d’autres types de carburants courants, en raison du nombre de polluants possibles, les émissions d’échappement des moteurs diesel sont généralement plus visibles. Par exemple, elles contiennent plus de 10 fois plus de particules ou de fumée que les émissions des moteurs à essence. Par ailleurs, elles sont plus directement irritantes. Ainsi, une évaluation plus subjective peut également se révéler utile comme outil d’évaluation de l’exposition au lieu de travail.

Au minimum, l’évaluation de l’exposition devra inclure le monoxyde de carbone et le dioxyde d’azote. Cependant, étant donné que les gaz d’échappement des moteurs diesel contiennent généralement des niveaux relativement faibles de monoxyde de carbone, le monoxyde de carbone seul ne peut être utilisé comme un indicateur fiable de l’exposition. Le dioxyde d’azote est la principale préoccupation, mais des polluants tels que les matières particulaires des moteurs diesel et les aldéhydes peuvent également être importants.

Pour certaines applications, comme l’utilisation de moteurs diesel lourds, le dioxyde de carbone peut également être utilisé comme indicateur des niveaux de polluants. Par exemple, lorsque les niveaux de dioxyde de carbone sont inférieurs à environ 1 000 ppm et que les critères subjectifs (fumée, brume, irritations) sont également acceptables, tous les niveaux de polluants associés aux gaz d’échappement des moteurs diesel sont probablement dans des limites acceptables.

Le tableau suivant résume la manière dont les niveaux de dioxyde de carbone ou une combinaison de lectures de monoxyde de carbone et de dioxyde d’azote pourraient être utilisés pour évaluer le potentiel d’exposition des travailleurs à des niveaux nocifs de composants d’échappement diesel. [Le tableau est adapté de Control of Diesel Engine Exhaust Emissions in the Workplace, Health and Safety Executive, Royaume-Uni.]

Niveaux d’exposition et mesures de contrôle des émissions

Faible

Modéré

Élevé

Aucune brume visible au lieu de travail

Fumée blanche, bleue ou noire occasionnellement visible au lieu de travail

Fumée permanente blanche, bleue ou noire

Aucun dépôt de suie visible

Dépôts de suie visibles

Dépôts de suie importants, notamment près des points d’émission

Aucune plainte d’irritation ou d’autres effets néfastes

Quelques plaintes d’irritation ou d’autres effets néfastes

Nombreuses plaintes des salariés

Niveaux de dioxyde de carbone inférieurs à 800 ppm ou de monoxyde de carbone inférieurs à 8 ppm et de dioxyde d’azote inférieurs à 50 % de la limite d’exposition de 3 ppm

Niveaux de dioxyde de carbone près de 800 ppm ou niveaux de monoxyde de carbone près de 10 ppm ou niveaux de dioxyde d’azote près de la limite d’exposition

Niveaux de dioxyde de carbone supérieurs à 1 000 ppm ou des niveaux de monoxyde de carbone supérieurs à 10 ppm ou des niveaux de dioxyde d’azote supérieurs à la limite d’exposition

Mesures de contrôle probablement adéquates – réévaluation périodique.

Les mesures de contrôle peuvent ne pas être adéquates. Une évaluation supplémentaire pour d’autres polluants sera probablement nécessaire ou des mesures de contrôle supplémentaires.

Les mesures de contrôle ne sont probablement pas adéquates. Arrêtez immédiatement les travaux et trouvez une nouvelle stratégie de lutte contre la pollution avant de reprendre les activités. Réévaluation nécessaire.

Pour une réponse à cette question, veuillez consulter la page du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail intitulée « 7 – Installation et maintenance (Généralités) » à l’adresse cchst.ca/oshanswers/prevention/ventilation/installation.html.

Déterminez d’abord si la poussière est combustible. Consultez les renseignements de WorkSafeBC (en anglais seulement). 

Pour les dépoussiéreurs d’un volume de 0,6 m3 : le dépoussiéreur doit être placé ou construit de façon à ne pas mettre en danger les salariés en cas d’explosion. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les poussières combustibles, veuillez consulter le site de WorkSafeBC (en anglais seulement).

Pour obtenir des détails sur les poussières de bois combustibles, veuillez consulter le sujet de sécurité de Travail sécuritaire NB intitulé Poussières de bois combustibles et la page du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail Poussière de bois – Effets sur la santé : Réponses SST.

Si vous avez un dépoussiéreur de bois d’un volume de 0,6 m3 qui pourrait mettre en danger les salariés, vous êtes tenu de le moderniser au plus tard le 1er avril 2024.

Les bonnes pratiques d’ingénierie consistent en des méthodes, procédures et pratiques d’ingénierie éprouvées et acceptées qui fournissent des solutions appropriées, rentables et bien documentées pour répondre aux exigences des utilisateurs et être conformes aux règlements applicables. [Good Practice Guide: Good Engineering Practice (en anglais seulement), publié par la International Society for Pharmaceutical Engineering en décembre 2008]

Remarque : Un guide utile est Industrial Ventilation: A Manual of Recommended Practice for Design (en anglais seulement) publié par l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists.

La mesure de niveaux de dioxyde de carbone (CO2) peut être un moyen utile pour déterminer l’efficacité des systèmes de ventilation naturelle et mécanique. Lorsque le CO2 est utilisé comme indicateur substitut, l’analyse des concentrations de CO2 dans l’air intérieur peut permettre de mieux comprendre le rendement d’un système de ventilation et la prise d’air frais dans l’espace.

Le CO2 est facilement mesurable, ce qui permet des mesures instantanées tout au long de la journée. Les êtres humains expirent du CO2 à chaque respiration. Par conséquent, à mesure que des personnes pénètrent dans un espèce intérieur, les niveaux de CO2 dans cet espace, ainsi que la concentration d’autres polluants et odeurs provenant de ces personnes (bioeffluents), augmentera. Lorsque le système de ventilation introduit de l’air frais dans l’espace, le CO2 expiré, tout comme d’autres polluants, est déplacé. En mesurant les niveaux de CO2 qui en résultent, nous pouvons donc déterminer si la quantité d’air frais introduit dans un espace est suffisante.

La norme ASHRAE 62.1 actuellement citée dans le Règlement général 91-191 pris en vertu de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail recommande que les niveaux de CO2 dans l’air intérieur ne dépassent pas de plus de 700 parties par million (ppm) les niveaux de l’air extérieur, qui n’atteignent typiquement pas plus de 500 ppm. Par conséquent, une ventilation qui assure le maintien de niveaux de moins de 1 200 ppm au cours de la journée serait considérée comme efficace*.

Remarque : La concentration de dioxyde de carbone dans l’air intérieur n’est qu’un des nombreux facteurs dont il faut tenir compte en évaluant la qualité de l’air intérieur ou en déterminant si un système de ventilation est acceptable. En vertu du Règlement général 91-191, les lieux de travail qui ne sont pas des établissements de soins de santé doivent être convenablement aérés au moyen d’une ventilation mécanique qui est conforme à la norme ANSI/ASHRAE 62.1-2010, « Ventilation for Acceptable Indoor Air Quality ». Ils ne peuvent utiliser une ventilation naturelle que si une ventilation mécanique n’est pas pratique, et si la concentration de polluants, la température ambiante et l’humidité relative ne dépassent pas les niveaux acceptables prévus dans la norme. Veuillez consulter la norme ANSI/ASHRAE (en anglais seulement) 62.1‑2000 pour obtenir plus de détails à ce sujet.

*Ces conseils pourraient varier pour certains milieux de travail, comme les établissements d’enseignement, et ne s’appliquent pas à d’autres, comme les salons de beauté et de manucure; les pistes de danse / discothèques; les établissements de soins; et les centres de culture physique. Les milieux de travail exigeant un taux d’air frais extérieur plus élevé que 15 pi3/min par personne conformément à la norme ANSI/ASHRAE 62.1-2010 ne peuvent pas compter sur la mesure du niveau de CO2 dans l’air intérieur pour déterminer si la ventilation est adéquate. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la norme ou envoyer un courriel à l’adresse prevention@ws-ts.nb.ca.

Ressource connexe 

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