Un travailleur prêt à travailler + les mesures d’adaptation d’un employeur = un rétablissement efficace

Pour certaines personnes, le plus dur d’un accident du travail n’est pas la réadaptation ou la douleur d’une blessure, mais l’absence du travail.

Il suffit de demander à Blaine Denton.

En juin 2019, le superviseur des installations et homme à tout faire était en train de rénover un appartement à Saint John lorsqu’il a trébuché et est tombé en transportant une boîte.

« Je me suis rendu compte que j’étais grièvement blessé lorsque j’ai délacé ma botte de travail et vu que ma cheville était enflée pour atteindre deux à trois fois sa taille normale », a déclaré M. Denton. 

 

Jonathan Wilkins, président, à gauche, et Blaine Denton, à droite, de Peace of Mind Management.

Ce soir-là, M. Denton s’est rendu à l’urgence pour une radiographie, où on lui a diagnostiqué une entorse grave de la cheville.

« C’était en fait pire que ce que nous pensions au départ », a-t-il déclaré. « L’hôpital m’a appelé environ une semaine plus tard pour me dire qu’il y avait une fêlure d’un os en plus de tout le reste; je savais donc que j’allais être en convalescence pendant un certain temps. »

Un chirurgien a évalué M. Denton et heureusement, il n’a pas eu besoin d’être opéré. Cependant, en raison de la nature physique de son travail, le médecin lui a recommandé de se mettre au repos et de prendre un congé jusqu’au 9 septembre.

C’est ainsi que M. Denton a eu affaire avec Travail sécuritaire NB. Après que sa réclamation a été acceptée, il a été affecté à la gestionnaire de cas principale, Judy Farquharson, en juillet. « L’idée de passer l’été dans un plâtre de marche ne plaisait pas à Blaine », se souvient-elle. « Je voyais bien qu’il voulait retourner au travail dès que possible, en raison du rôle proactif qu’il a joué dans son propre plan de retour au travail. »

Après une évaluation initiale, M. Denton s’est rapidement fait suivre par une physiothérapeute qui a travaillé avec lui et lui a donné des conseils pendant l’été pour préparer son retour au travail à l’automne.

« Travail sécuritaire NB m’a adressé à une physiothérapeute. Les premiers jours ont été des rendez-vous en tête-à-tête, puis nous sommes passés au réentraînement au travail, en transportant des objets, ainsi qu’en soulevant des paniers et des seaux. »

Les progrès de M. Denton en physiothérapie, en plus de son attitude et du fait qu’il a maintenu un lien avec son employeur tout au long du processus, lui ont permis de retourner graduellement au travail en septembre en étant tout à fait prêt, et en commençant par des demi-journées.

Comme il était si facile de travailler avec lui et qu’aucun obstacle n’avait été repéré dans sa réclamation, Mme Farquharson n’a pas ressenti le besoin de faire appel à un ergothérapeute pour l’aider à dresser le plan de retour au travail, comme cela se fait habituellement.

« Blaine connaissait suffisamment bien son travail pour que nous puissions déterminer ce qu’il pouvait et ne pouvait pas faire, et sa physiothérapeute était prête à recommander une progression de ses heures et de ses tâches en fonction de son évaluation », a-t-elle déclaré.

Le président de Peace of Mind Management (l’employeur de M. Denton), Jonathan Wilkins, a affirmé que l’entreprise était ravie d’offrir des mesures d’adaptation à M. Denton. « Nous gérons plus de 500 appartements et sommes l’une des plus grandes sociétés de gestion immobilière de la région, mais nous avons une équipe relativement petite. Le fait de perdre un homme expérimenté comme Blaine, quelle que soit la durée, pose un défi, non seulement en raison de ses compétences et de son expérience, mais aussi parce qu’il s’agit d’un excellent membre de l’équipe. »

Plaisantant sur le fait que M. Denton connaît les bâtiments de l’intérieur et de l’extérieur mieux que quiconque, M. Wilkins et son équipe étaient heureux de l’accueillir de nouveau, à quelque titre que ce soit.

« L’entretien peut être un travail difficile; beaucoup d’escaliers et d’échelles à monter, beaucoup d’objets à soulever et à déplacer. Nous ne voulions pas le surcharger, alors avec l’aide de sa physiothérapeute et de Travail sécuritaire NB, nous lui avons confié des tâches plus légères, comme faire des livraisons. »

Travail sécuritaire NB a accepté d’accorder une somme complémentaire à son salaire en fonction de son retour au travail : son employeur rémunérait les heures travaillées et Travail sécuritaire NB s’occupait du reste, et M. Denton en était reconnaissant.

Après des mois de réintégration au travail et d’une augmentation graduelle de ses heures, le jour est finalement arrivé où le chirurgien lui a donné le feu vert pour retourner à plein temps le 3 janvier 2020. Aujourd’hui, à part quelques douleurs persistantes que M. Denton attribue davantage à la « vieillesse » qu’à sa blessure, il est très heureux de retrouver ses collègues et demeurer occupé.

« Le plus dur était l’ennui, en toute honnêteté. Je suis vraiment reconnaissant que mes collègues m’ont appelé pour savoir comment j’allais et que mon employeur était prêt à me laisser essayer de nouvelles tâches que je n’avais pas encore effectuées. »

Pour ceux qui pourraient se trouver dans une situation semblable, M. Denton vous offre ce simple conseil : « Acceptez l’aide que l’on vous propose, maintenez un lien avec votre lieu de travail et faites de votre mieux pour vous tenir occupé. Il faut bouger si on veut guérir, et le retour graduel au travail m’a permis de le faire. »

 

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