De l’acide et des fragments de plastique projetés par l’explosion d’une batterie ont causé des blessures au visage et aux yeux d’un bûcheron de 51 ans. Au moment de l’incident, le travailleur retirait un câble de démarrage après avoir effectué le survoltage de la batterie. L’enquête de Travail sécuritaire NB a révélé que le temps froid, une batterie déchargée et la procédure de survoltage ont été des facteurs contributifs.
Par temps froid, les batteries d’équipement mobile à moteur ont souvent tendance à décharger en raison des fréquentes marches au ralenti, et des nombreux démarrages et arrêts. Lorsque la charge d’une batterie est inférieure à 12,4 volts, le mélange d’acide (60 %) et d’eau (40 %), appelé « électrolyte », que contient la batterie se sépare. Il se produit alors une réaction entre l’acide et les plaques de plomb à l’intérieur de la batterie, créant un gaz hydrogène très explosif. Lorsque la pression augmente à l’intérieur de la batterie, les ouvertures de ventilation transportent le gaz à l’extérieur. Par temps froid, l’eau peut également geler et se dilater, ce qui a pour effet de produire une pression sur la batterie.
Ceci mène à trois explications possibles :
Des étincelles se produisent souvent en plaçant et en retirant des câbles de démarrage et peuvent produire l’étincelle qui déclencherait la réaction menant à une explosion.
Revu et corrigé en novembre 2014