Travail sécuritaire NB a établi un partenariat avec l’Association des paramédics du Nouveau-Brunswick (APNB) et le laboratoire sur les systèmes de stress et de traumatismes psychologiques de l’Université de Regina en vue de mettre au point une nouvelle technologie pour appuyer la santé mentale des professionnels exposés aux traumatismes. À l’assemblée générale annuelle et à la Journée de l’éducation de l’APNB les 18 et 19 octobre, on a lancé ce projet pilote au Nouveau-Brunswick qui vise à aider les travailleurs de première ligne à surveiller leur bien-être et à accéder à du soutien au moyen d’une application mobile. Il s’agit du premier projet pilote en son genre.
Le système de surveillance et de protection de la santé mentale permet aux participants de mesurer leur bien-être grâce à des suivis quotidiens et mensuels ainsi qu’à des autoévaluations annuelles. Ces outils aident les gens à reconnaître tôt les changements qui se présentent dans leur santé mentale et à avoir accès au soutien nécessaire pour prévenir les blessures psychologiques.
Travail sécuritaire NB et l’APNB ont financé le projet, ce qui permet à l’Université de Regina de poursuivre ses recherches novatrices dans le secteur de la surveillance de la santé mentale. Cette collaboration a également resserré les liens entre Travail sécuritaire NB et l’APNB, renforçant un engagement commun envers la prévention et la sécurité psychologique des travailleurs à l’échelle de la province. « Les premiers intervenants font souvent face à des situations qu’il est difficile pour la plupart d’entre nous de concevoir », a déclaré le président et chef de la direction de Travail sécuritaire NB, Tim Petersen. « En investissant dans la technologie, comme le système de surveillance et de protection de la santé mentale, nous aidons à garantir que le soutien soit disponible tôt, avant que de petites difficultés ne se transforment en blessures graves. Des innovations comme celle-ci correspondent à notre vision de faire du Nouveau-Brunswick l’endroit le plus sécuritaire où travailler. »
L’application de surveillance de la santé mentale de l’Université de Regina, mise au point sous la direction de Nicholas Carleton, a déjà connu du succès pour ce qui est du soutien à l’intervention précoce en santé mentale. Des données probantes obtenues à partir de travaux réalisés avec la Gendarmerie royale du Canada ont démontré qu’une autosurveillance périodique pouvait se révéler un outil proactif efficace pour réduire le risque et la gravité des répercussions liées à des blessures psychologiques potentiellement traumatiques.
Le projet pilote produira également des données de recherche très utiles (communiquées de façon anonymisée) pour orienter les stratégies de prévention futures et renforcer les programmes de santé mentale de Travail sécuritaire NB.
Grâce à une plateforme numérique sécurisée, les participants auront accès à une surveillance quotidienne de la santé mentale, à des autoévaluations, à des ressources en matière de mieux-être et à un réseau national de professionnels en santé mentale.