Un travailleur néo-brunswickois est blessé lors d’une attaque d’ours

Le 16 août 2013

Un travailleur forestier a dû être admis à l’hôpital le mois dernier après avoir été attaqué par un ours (texte en anglais seulement). Des représentants de Travail sécuritaire NB désirent rappeler aux employeurs l’importance de repasser leurs plans de sécurité.

Le forestier travaillait seul dans une région boisée à Brockway, situé à environ 80 km au sud de Fredericton, Bearlorsqu’un ours noir agressif s’est approché de lui. L’ours l’a poursuivi jusqu’à ce qu’il grimpe à un arbre et l’a mordu au pied, le blessant au tendon. Le travailleur a reçu des points de suture et a été hospitalisé pour la nuit à des fins d’observation.

Un agent de santé et de sécurité de Travail sécuritaire NB spécialisé dans le secteur forestier, Eric Sparkes, a indiqué que puisque les ours sont des prédateurs de grosse taille et imprévisibles, les travailleurs et les employeurs devraient toujours prendre des précautions lorsqu’ils travaillent dans le territoire de l’ours.

« Les ours noirs exigent le respect. Bien qu’il soit mieux d’éviter complètement les rencontres avec les ours, la population d’ours au Nouveau-Brunswick a augmenté, faisant augmenter la fréquence des rencontres. Les employeurs devraient repasser les mesures que les travailleurs doivent prendre lorsqu’ils constatent des signes de présence d’ours, ainsi que les plans d’évacuation et les procédures pour les personnes qui travaillent seules. » 

Les employeurs devraient également procurer un téléphone cellulaire et des trousses de premiers soins à leurs employés, et leur offrir une formation ou une séance d’information. Par ailleurs, ils pourraient prendre d’autres mesures, comme élaborer des procédures d’appels et leur fournir des bruiteurs ou un répulsif à ours.

Une agente des communications au ministère des Ressources naturelles, Anne Bull, a indiqué qu’aucune cause de l’attaque n’a pu être déterminée après une enquête.  

« Il s’agissait d’une femelle adulte, mais rien n’indiquait que des oursons se trouvaient tout près, et aucun ourson n’a été aperçu dans la région. L’ours était en bon état physique et les tests pour la rage se sont révélés négatifs. Bref, nous n’avons rien trouvé d’anormal pour expliquer son comportement. »

Mme Bull a ajouté que bien que les attaques d’ours soient souvent bien publicisées dans les médias, les blessures subies lors d’attaques d’ours sont rares. 

« Au cours d’autres incidents physiques mineurs, certaines personnes ont été renversées, ou bien ont reçu un coup de patte ou un petit coup de dent. Des déchets étaient habituellement en cause. De plus, chaque année, des personnes sont piégées dans les arbres par des ours sans qu’il n’y ait de contact physique. C’est habituellement un signe d’agressivité territoriale. »

Selon le ministère des Ressources naturelles, il n’y a jamais eu d’accident mortel dû à une attaque d’ours dans la province. La dernière attaque enregistrée qui a nécessité une hospitalisation a eu lieu en 1997, près de Salt Springs, dans le sud du Nouveau-Brunswick.

Ressources connexes
Le travail sécuritaire dans la forêt – Lignes directrices générales

Exemple de code de directives pratiques en matière de travail solitaire

Soyez conscients de la présence des ours noirs (ministère des Ressources naturelles)

 

 

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